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La vie du volcan sur l'ile de la Réunion


Années 70

1972-73 :     13 phases d'activité
1975-76 :     9 phases d'activité
1977            8 - 15 avril, éruption hors-Enclos (Piton Ste Rose)
                    24 octobre (3 semaines)
1979            28 mai et 13 juillet (épisodes de 12 à 24h)

Années 80

1981           3 - 25 février
                   25 février - 30 mars
                   3 avril - 4 mai
1983-84      4 décembre 83 - mi-janvier 84
                   18 janvier - 18 février
1985          14 juin (24 heures)
                  5 - 26 août
                  6 septembre - 10 octobre (6 semaines)
                  2 décembre (24 heures)
1986          29 décembre 85 - 8 février 86
                 19 mars - 2 avril, éruption hors-Enclos (St Philippe)
                 13 juillet (quelques heures), "pit-crater" (Dolomieu)
                 13 novembre (1-2 jours)
                 26 novembre (48 heures)
                 6 décembre 86 - 6 janvier 87, cône sur pit-crater
1987         6 janvier - 10 février, Grandes Pentes
                 10 - 29 juin, dans le Dolomieu
                 19 - 21 juillet, flanc Sud
                 6 - 8 novembre (35 heures), flanc Nord
                 30 novembre - 1er janvier 88
1988          7 février (55 jours)
                 18 mai - 1er août ("Krafter")
                 31 août - 26 octobre, flanc Sud
                 14 - 29 décembre, flanc Nord

Années 90

1990         18 - 19 janvier, Dolomieu et flanc Sud-est
                 18 avril - 8 mai, flanc Sud
1991         19 - 20 juillet, Dolomieu et flanc Sud
1992         27 août - 23 septembre, Dolomieu et flanc S-E

Après plus de cinq ans et demi de calme, Le Piton de la Fournaise vient à nouveau d'entrer en éruption.

1998          lundi 9 Mars (à 15 h 05) - lundi 21 septembre 98
                fissures Nord-ouest, nouvelle fissure le 12 mars flanc Sud-ouest, sorties
                hors-Enclos les 8 et 14 août
                trois cônes baptisés : Kapor, Katia et Maurice Krafft et Fred Hudson.


Dés le samedi 07 mars, l'activité sismique du volcan a subitement augmenté, jusqu'à atteindre un rythme de plusieurs
centaines de séismes par jour, révélant une montée magmatique à partir d'une profondeur de l'ordre de 1 à 2 kilomètres
sous le niveau de la mer.

Point initial

L'éruption elle-même a débuté le lundi 9 mars à 15h05, dans l'Enclos Fouqué.

Quatre grandes fissures échelonnées, orientées Nord-Sud, ont ouvert le flanc Nord du cône terminal sur plusieurs centaines
de mètres.

Passées les premières heures, l'intensité de l'éruption a baissé pour ne laisser que 2 fissures actives. Depuis, l'émission de
lave se maintient, les points de sortie étant concentrés au niveau des parties basses des fissures, aux alentours des Pitons
Magne et Charles.

Des projections de laves de 30 à 50 mètres de hauteur alimentent une coulée de plusieurs centaines de mètres, qui s'étale,
en contrebas, dans la plaine des Osmondes.

Le spectacle de l'éruption est déjà visible depuis le Pas de Bellecombe.
Par ailleurs, le Piton de Partage, situé en haut du rempart de Bellecombe, (sur le sentier du Nez Coupé de Sainte-Rose,
Nord de l'enclos), constitue un bon point d'observation pour le visiteur.

En revanche l'accès à l'Enclos, donc l'accès direct à l'éruption, est strictement interdit par arrêté préfectoral, jusqu'à nouvel
ordre.



Points sur l'éruption de 1998


MOIS DE MARS 98
Synthèse du déroulement


Samedi 7 et dimanche 8
Crise sismique importante et crescendo.
Lundi 9 mars 98 à 15h05, heure locale
DÉBUT DE L’ÉRUPTION
Fissures en échelon sur environ 1 km, flanc Nord du cône terminal.
Point du 10
L'éruption qui a démarré le 9 mars (15h25) sur le flanc Nord du volcan se poursuit en faiblissant un peu d'intensité
par rapport au début.
Par temps dégagé, elle est bien visible depuis le Pas de Bellecombe ainsi que depuis le Piton de Partage (sentier
du Nez coupé de Sainte-Rose).
Accès à l'Enclos strictement interdit par arrêté préfectoral jusqu'à nouvel ordre (fermeture au Pas de
Bellecombe).
Par ailleurs, ne pas oublier, quelque soit l'endroit du volcan où vous vous rendez, les consignes élémentaires de
prudence et de sécurité :
- Prenez de l'eau, de quoi manger ou "grignoter, des vêtements chauds et imperméables et de bonnes chaussures.
- N'emmenez pas avec vous d'enfant en bas âge.
- Ne vous écartez pas des sentiers balisés.
Point du 11
Activité stationnaire par rapport au 10/3
Accès à l'Enclos strictement interdit par arrêté préfectoral jusqu'à nouvel ordre (fermeture au Pas de
Bellecombe).
Point du 16
Dans la nuit du 11 au 12, une nouvelle petite fissure (50 à 100 m de long) s'est ouverte sur le flanc Sud-ouest du
cône terminal. Un petit cône s'y édifie tandis qu'une coulée d'environ 1 km s'étale entre le cratère Rivals et le
rempart de Bellecombe (bien visible depuis le sentier du Piton de Bert).
Les 2 fissures du flanc Nord sont toujours actives, les cônes correspondant aux points de sortie du basalte continuant
de s'édifier (30 à 50 m de hauteur). Celui du haut est égueulé côté nord face au cratère Magne ; celui du bas (en
aval du cratère Charles) est fermé, la lave s'échappant par tunnel.
L'ensemble des laves émises par les évents du flanc Nord progresse en une coulée de type “AA”, parfois soumise à
débordement, qui rejoint la Plaine des Osmondes où elle s'étale doucement, ne semblant plus progresser en
longueur.
L'activité éruptive générale (Nord et Sud-ouest) semble pour le moment globalement stable, l'activité sismique
ayant, quant à elle, largement diminué (hormis le trémor bien sûr).
Depuis ce lundi 16/3, la Préfecture a rouvert l'accès à l'Enclos (Pas de Bellecombe) en journée (jusqu'à 13h dans le
sens aller), sous condition d'âge pour les enfants (plus de 8 ans) et de bon équipement pour tous (chaussures, eau,
vêtements). En revanche, l'accès à l'Enclos reste interdit de nuit.
Point du 17
1) L'activité éruptive est stationnaire
2) Les conditions d'accès à l’Enclos Fouqué sont maintenues
3) Depuis le 16 mars, les 3 nouveaux cratères formés sont baptisés par l’Observatoire Volcanologique (IPGP) :
* Piton KAPOR (flanc Nord, fissure Ouest).
Dans le cadre de la commémoration du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage. "Kapor" signifie “solide,
de belle prestance, costaud...”, en liaison avec la danse Capoeira.
* Katia et Maurice KRAFFT (flanc Nord, fissure Est)
En hommage au célèbre couple de volcanologues disparus lors de l'éruption du mont Unzen (Japon) le 3 juin 1991.
* Fred HUDSON (flanc Sud-ouest)
En hommage à ce gendarme, originaire de Saint-Pierre, terrassé dans l’exercice de ses fonctions par une crise
cardiaque sur le volcan, en septembre 1993.
Point du 20
1) L'activité éruptive des trois cratères ("Kapor", "Katia et Maurice Krafft" et "Fred Hudson") se maintient à ce jour
de façon à peu près stationnaire, avec des variations sporadiques d'éjection (pouvant entraîner des débordements
de coulée).Le trémor est en légère baisse. La sismicité, hors trémor, est quasiment nulle.
2) Accès au Piton de Partage : ouvert
3) Accès à l’Enclos Fouqué : l'accès est autorisé de 6h à 13h (aller) sous condition d'un bon équipement
(chaussures, vêtement chaud et imperméable, eau et nourriture). Ne sont pas admis les enfants de moins de huit
ans.
Seul le balisage conduisant à l'éruption, à gauche en bas du Pas de Bellecombe, est autorisé. L'itinéraire de
montée au sommet n'est pas ouvert. En cas de mauvais temps, l'accès à l'Enclos pourrait être de nouveau fermé.
Par ailleurs, son accès de nuit n'est pas autorisé.
4) Circulation automobile : du vendredi 20 mars à 13h au lundi 23 mars à 6h, le schéma de circulation du
week-end précédent est réactivé par les autorités, à savoir : circulation des véhicules privés interdite à partir des
parkings de Bourg-Murat. La circulation sur la route forestière N°5 se fera par navettes payantes (bus, taxis et taxis
collectifs) jusqu'au parking du Pas de Bellecombe.
Point du 24
1) L'activité éruptive des trois cratères ("Kapor", "Katia et Maurice Krafft" et "Fred Hudson") se maintient encore,
mais semble décroître progressivement, le trémor étant en légère baisse. La sismicité, hors trémor, est désormais
nulle.
Des variations nettes d'activité (baisse ou regain) interviennent sporadiquement.
2) Accès au Piton de Partage : ouvert
3) Accès à l’Enclos Fouqué : les conditions horaires précédentes (6h - 13h) sont désormais levées. L'Enclos est
ouvert sous condition d'un bon équipement (chaussures, vêtement chaud et imperméable, eau et nourriture).Ne sont
pas admis les enfants de moins de huit ans.
En cas de mauvais temps, l'accès à l'Enclos pourrait être de nouveau fermé.
4) Circulation automobile : la circulation sur la route forestière N°5 jusqu'au parking du Pas de Bellecombe est
ouverte à tous les véhicules privés. En cas d'encombrement, cet accès peut être temporairement fermé ou
régulé.
Point du 27
1) Activité éruptive (source Observatoire volcanologique)
* Trémor variable mais globalement à la baisse
* Pas d'activité sismique
* Piton Kapor actif
* Cratère Maurice et Katia Krafft : présence d'un panache. Pas de lave chaude visible
* Cratère Fred Hudson (flanc Sud-ouest) : présence d'un panache. Pas de lave chaude visible
* Coulée de la première ouverture : toujours dans la Plaine des Osmondes. Pas de progression significative depuis
une semaine.
Largeur d'environ 300m, front d'environ 5m de haut.
2) Accès à l’Enclos Fouqué
L'Enclos est ouvert sans restrictions d'horaires, sous condition d'un bon équipement (chaussures, vêtement chaud et
imperméable, eau et nourriture). Ne sont pas admis les enfants de moins de huit ans.
En cas de mauvais temps, l'accès à l'Enclos peut être temporairement fermé.
3) Circulation automobile
La circulation sur la route forestière N°5 jusqu'au parking du Pas de Bellecombe est ouverte à tous les véhicules
privés. En cas d'encombrement, cet accès peut être temporairement fermé ou régulé.


MOIS D’AVRIL 98
Synthèse du déroulement


Point du 2 avril :

* Le 31 mars vers 5h15, l'activité éruptive du Piton Kapor s'est quelque peu intensifiée par rapport aux jours précédents,
donnant lieu à des projections scoriacées de type strombolien. L'Observatoire volcanologique a d'ailleurs logiquement
enregistré un regain de trémor au même moment.

Vers 6h15 le même jour, ce regain d'activité générait une nouvelle langue (débit d'environ 1m3/sec) issue de la coulée
principale, à mi-chemin entre les cratères Magne et Charles, contournant le Charles vers le Nord en passant entre celui-ci et
le cratère Maurice et Katia Krafft.

L'écoulement de lave, de type “AA” (en "gratons") jusqu'à maintenant et en partie souterrain depuis quelques temps
("tunnelisé" par refroidissement partiel et baisse de débit), semble laisser apparaître aux "résurgences" des passages de type
“PAHOEHOE” ("cordes" et "draperies").

* Le 1er avril, l'intensité éruptive à baissé à nouveau pour reprendre son niveau des jours précédents.

* Depuis le 9 mars, début de l'éruption, la topographie des alentours des cratères Magne et Charles a été nettement
remaniée, notamment la zone de scories au pied du cratère Magne et entre ces deux anciens cratères.

* Le front de la coulée principale dans la Plaine des Osmondes est stationnaire. Cette coulée, refroidie en surface, apparaît
noire et ne progressera plus en longueur, sauf regain d'activité notable et durable.

* Par ailleurs, le cratère Maurice et Katia Krafft ne présente plus d'activité visible ni fumerolles. Cette fissure ne semble plus
être active.

* Quant au cratère Hudson (flanc Sud-ouest), lueurs et petit panache sont encore visibles.

* Pas d'activité sismique particulière autre que le trémor.

* La lave, projetée ou en coulée, est un basalte aphyrique (sans gros cristaux). Quelques rares cristaux d'olivines, peut-être
anciens, une température de sortie relativement élevée (1 165°C) et la sismicité initiale pré-éruptive (premiers séismes situés
vers moins 4 à 5 km sous le niveau de la mer) pourraient laisser penser à une éventuelle réalimentation magmatique. Leur
étude minéralogique et chimique est en cours afin d'en déterminer la provenance et l'origine.

Point du 6 :

* L'éruption continue, toujours principalement au niveau du Piton Kapor.

* Depuis le dimanche 5 avril, nouvelle augmentation assez sensible du trémor, comme cela s'était déjà produit le mardi 31
mars dernier.

* L'éruption du 9 mars du Piton de la Fournaise entre donc dans sa 5ème semaine.

Point du 14 :

* L'éruption, bien que globalement en perte d'intensité, continue encore au niveau du Piton Kapor.

* Des diminutions sporadiques, voire des arrêts momentanés du trémor enregistré à l'observatoire pourraient présager d'un
arrêt prochain de cette phase éruptive.

Point du 24 avril :

* Le cratère Kapor est toujours actif, alors que le volcan est dans sa 7ème semaine d'éruption.

* D'une hauteur de 50 à 60 mètres, le Kapor abrite désormais un petit "lac de lave" bouillonnant d'où partent toujours des
projections. Sa surface se situe plusieurs mètres au-dessus du sol alentour.

* Suite à un effondrement partiel du bord ouest du cratère, une coulée s'est mise en place en débordant le cratère Magne
par l'ouest.

* De nombreux débordements de lave se produisent à l'ouest d'une ligne Kapor - Magne, dont les surfaces sont constituées
de minces plaques qui s'effondrent facilement.

* On peut aussi observer des laves cordées.

* Globalement, l'activité éruptive se maintient, avec toutefois de grandes variations d'intensité d'un jour à l'autre, voire d'une
heure à l'autre.

* Sismicité : hormis le trémor, très fluctuant, il n'y a pas de séismes.

* L'accès à l'éruption est totalement libre. La prudence n'en reste pas moins de mise pour tous les visiteurs ; il faut
notamment faire très attention où l'on pose les pieds.


MOIS DE MAI 98
Synthèse du déroulement


Point du 11 mai : 64ème jour d'éruption

* Cratère Kapor toujours actif, hauteur de 50 à 60 mètres.

* Le Kapor abrite toujours un petit "lac de lave" bouillonnant, dont la surface (située plusieurs mètres au-dessus du sol
alentour), varie en hauteur.

Après s'être partiellement vidangé par une ou des sorties en pied de cône, le lac s'est reconstitué le 10 mai, sa surface
atteignant 5 m sous le sommet du Kapor.

* Débordements de coulées de lave et projections depuis le cratère continuent.

* Globalement, l'activité éruptive se maintient, avec toutefois d'importantes variations d'intensité d'un jour à l'autre, voire
d'une heure à l'autre.

* Sismicité : hormis le trémor, constant et faible, il n'y a pas de séismes.

* L'accès à l'éruption est totalement libre. La prudence n'en reste pas moins de mise pour tous les visiteurs ; il faut
notamment faire très attention où l'on pose les pieds, les coulées apparaissent souvent noires et dures par refroidissement de
surface, mais il s'agit d'une croûte superficielle pouvant s'effondrer à chaque instant.

* Cratère Kapor toujours actif, hauteur de 50 à 60 mètres.

* Le Kapor abrite toujours un petit "lac de lave" bouillonnant, dont la surface (située plusieurs mètres au-dessus du sol
alentour), varie en hauteur.

Après s'être partiellement vidangé par une ou des sorties en pied de cône, le lac s'est reconstitué le 10 mai, sa surface
atteignant 5 m sous le sommet du Kapor.

* Débordements de coulées de lave et projections depuis le cratère continuent.

* Globalement, l'activité éruptive se maintient, avec toutefois d'importantes variations d'intensité d'un jour à l'autre, voire
d'une heure à l'autre.

* Sismicité : hormis le trémor, constant et faible, il n'y a pas de séismes.

* L'accès à l'éruption est totalement libre. La prudence n'en reste pas moins de mise pour tous les visiteurs ; il faut
notamment faire très attention où l'on pose les pieds, les coulées apparaissent souvent noires et dures par refroidissement de
surface, mais il s'agit d'une croûte superficielle pouvant s'effondrer à chaque instant.

MOIS DE JUIN 98
Synthèse du déroulement



Point du 2 juin : 85ème jour d'activité

* Cratère Kapor toujours actif.

* Trémor faible et constant comme les jours précédents.

* Nombreuses résurgences de lave cordée en tête de coulée, au niveau de la rupture de pente de la Plaine des Osmondes.

* Sismicité : hormis le trémor, il n'y a pas de séisme.

* L'accès libre à l'éruption. La prudence reste de mise ; il faut notamment faire très attention où l'on pose les pieds, les
coulées apparaissent souvent noires et dures par refroidissement de surface, mais il s'agit d'une croûte superficielle pouvant
s'effondrer à chaque instant.

Point du 15 juin : 98ème jour d'activité

* L'activité éruptive se maintient toujours au niveau du Piton Kapor. Celui-ci continue à dégazer et à avoir des projections
sporadiques, dont le rythme et l'intensité varient largement d'un jour à l'autre.

Désormais, le Kapor est devenu l'un des plus gros cratères de l'Enclos, même si ses bords s'éboulent régulièrement.

* Depuis quelques jours, une nouvelle coulée sort environ 200m en aval du Kapor. Elle se sépare en deux bras, l'un
longeant la coulée précédente par l'ouest, l'autre passant entre les cratères Magne et Charles.

À noter que le débit moyen était encore estimé à 8m3/sec le 12 juin dernier.

Le cratère Magne est maintenant presque complètement ennoyé par les coulées successives.

Nombreuses résurgences de lave cordée en tête de coulée, au niveau de la rupture de pente de la Plaine des Osmondes.

* Trémor faible et constant comme les jours précédents. Pas de séisme.

* Accès libre à l'éruption. La prudence reste de mise ; il faut notamment faire très attention où l'on pose les pieds, les
coulées apparaissent souvent noires et dures par refroidissement de surface, mais il s'agit d'une croûte superficielle pouvant
s'effondrer à chaque instant.

Point du 23 juin : 106ème jour d'activité

* L'activité éruptive se maintient largement au niveau du Piton Kapor. Celui-ci continue à dégazer et, si ses projections sont
peu nombreuses, il émet un panache important.

* Depuis quelques jours, les débordements de coulée sont nombreux, et le débit moyen est encore très conséquent (de
l'ordre de 30m3/sec.).

Une mare de lave s'est formée en aval du Kapor, tandis que de larges ouvertures s'échappe une lave très fluide.

Toujours de nombreuses résurgences de lave en tête de coulée, en dessous du Piton de Partage et du Nez Coupé de Sainte
Rose.

* Trémor faible et constant comme les jours précédents. Pas de séisme.

* Accès libre à l'éruption. La prudence reste de mise ; il faut notamment faire très attention où l'on pose les pieds, les
coulées apparaissent souvent noires et dures par refroidissement de surface, mais il s'agit d'une croûte superficielle pouvant
s'effondrer à chaque instant.

* Spectacle particulièrement intéressant. Il faut compter environ 1h1/2 (aller) pour se rendre dans l'Enclos sur le site en
suivant l'itinéraire balisé.



MOIS DE JUILLET 98
Synthèse du déroulement


Point du 16 juillet : 129ème jour d'activité

* Le Piton Kapor est toujours en activité.

* L'écoulement de lave se fait presque totalement en tunnels.

Depuis quelques temps, la lave qui s’écoule n'est plus guère visible qu'au niveau des fronts de coulées, bien en contrebas à
l'Est, dans le Grand Brûlé.

Le front de coulée actif se trouve près de la coulée de 1961 et, globalement, progresse lentement de la route nationale 2.

La progression de la coulée est lente (peu de pente, présence de végétation, baisse de débit par évacuation de lave en
d'autres endroits lors de l'effondrement de tunnels).

Malgré tout, il n'est pas exclu que la coulée puisse atteindre la route dans les prochains jours.

Pour le moment, le front de coulée a tendance à se figer. Il est situé à environ 400 m d'altitude et 1 à 1,5 km de distance de
la route (RN2).

* Points d'observation :

- de la route nationale 2, vers la "Vierge au parasol". Attention, même si la coulée semble proche et facile d'accès, le terrain
du Grand Brûlé est difficile.

- du Nez Coupé de Sainte Rose (haut du Rempart Nord, accès par le Pas de Bellecombe). Itinéraire délicat (boueux et pentu
avant d'arriver au Nez Coupé). PENSER À SE PROTÉGER DU FROID.

Point du 31 juillet : 144ème jour d'activité

* Piton Kapor toujours actif.

* Trémor toujours enregistré à l'Observatoire, avec variations sporadiques.

* Pas de séisme observé ces jours-ci.

* L'écoulement de lave se fait en grande partie en tunnels.

Depuis quelques temps, l’actualité s’est donc déportée bien en contrebas à l'Est, dans le Grand Brûlé.

Les fronts des coulées successives menacent d’atteindre la route nationale 2.

Toutefois, la progression générale est lente, les fronts se stabilisant dans le Grand Brûlé. Il n'est cependant pas du tout exclu
qu’une coulée puisse atteindre la route très prochainement.

Le dernier front en date, une coulée active jusqu’à ces jours derniers, vient de se stabiliser à 300 mètres de la route, et se
refroidit.

* Points d'observation :

- de la route nationale 2, à partir de la "Vierge au parasol". Attention, même si la coulée semble proche et facile d'accès, le
terrain du Grand Brûlé est difficile. Un sentier récemment ouvert permet d’accéder à ces fronts de coulée.

L’écoulement de lave n’est toutefois bien visible que plus haut dans les pentes, au milieu de la végétation.

Mais attention :

Même si cela paraît proche, il s’agit d’un terrain non balisé, chaotique et très encombré de végétation. De plus, des
débordements de coulée peuvent à tout moment surprendre les observateurs.

Plusieurs interventions et sauvetages ont été nécessaires ces jours derniers.

- du Nez Coupé de Sainte Rose (haut du Rempart Nord, accès par le Pas de Bellecombe). Permet de voir l’activité du Piton
Kapor et de ses environs.

Itinéraire délicat (boueux et pentu avant d'arriver au Nez Coupé). PENSER À SE PROTÉGER DU FROID.

- l’accès au Piton Kapor par l’Enclos Fouqué est libre, en 1h30 aller environ. Itinéraire assez facile. Mais là aussi, PENSER À
SE PROTÉGER DU FROID, et respecter les consignes de sécurité de base (Cf. site Maison du Volcan, page “ Pratique ”).

MOIS D'AOÛT 98
Synthèse du déroulement


Point du 5 août : 149ème jour d'activité

* Piton Kapor toujours actif.

* Trémor toujours enregistré à l'Observatoire, avec variations sporadiques.

* Pas de séisme observé ces jours-ci.

* L'écoulement de lave se fait en grande partie en tunnels, déportant l’actualité volcanique dans le Grand Brûlé (côte Est du
volcan).

Les fronts des coulées successives menacent d’atteindre la route nationale 2.

Toutefois, la progression générale est lente, les fronts se stabilisant dans le Grand Brûlé. Il n'est cependant pas du tout exclu
qu’une coulée puisse atteindre la route très prochainement.

Dernières nouvelles (5 août à 8h30) :

- Le front de la coulée principale au-dessus de la “ Vierge au Parasol ” (RN2) est stabilisé à 300 mètres de la route.

- Un nouveau bras de coulée, plus au Sud, s’est approché lentement jusqu’à moins de 1 mètre de la RN2, ennoyant
partiellement une zone de pique-nique en bordure de route. Il s’est apparemment stabilisé là depuis le 4 août au soir vers
22h.

- Un autre bras, actif, a démarré en amont, encore plus en direction du Sud, dans la nuit. Il se trouve à environ 300 m de la
route.

Un autre encore présente le même cas de figure, mais cette fois côté Nord de la coulée principale. Son front se trouve
au-dessus du parking de la “ Vierge au Parasol ”, environ 200 m en amont.

* Points d'observation :

- de la route nationale 2 (pour les bras de coulée actifs).

Attention, le terrain du Grand Brûlé, très chaotique (laves en “ gratons ”) est difficile, même en bordure de route.

De plus, des débordements de coulée peuvent à tout moment surprendre les observateurs qui s’avancent dans la
végétation. Très souvent, cette même végétation, roussie sur pied, s’embrase brusquement.

Plusieurs interventions et sauvetages ont été nécessaires ces jours derniers.

- du Nez Coupé de Sainte Rose (haut du Rempart Nord, accès par le Pas de Bellecombe). Permet de voir l’activité du Piton
Kapor et de ses environs.

Itinéraire délicat (boueux et pentu avant d'arriver au Nez Coupé). PENSER À SE PROTÉGER DU FROID.

- l’accès au Piton Kapor par l’Enclos Fouqué est libre, en 1h30 aller environ. Itinéraire assez facile. Mais là aussi, PENSER À
SE PROTÉGER DU FROID, et respecter les consignes de sécurité de base (Cf. site Maison du Volcan, page “ Pratique ”).

Point du 12 août : 156ème jour d'activité

* Piton Kapor toujours actif. Trémor toujours enregistré à l'Observatoire, avec variations sporadiques.

* L'écoulement de lave se fait en grande partie en tunnels, l’actualité volcanique se trouvant encore, pour partie, dans le
Grand Brûlé (côte Est du volcan).

Les fronts de coulées qui menaçaient directement la route nationale 2 vers la “ Vierge au Parasol ” sont figés (Cf. point du 5
août).

Toutefois, l’écoulement général persiste, de nouveaux bras étant visibles dans les hauteurs de l’Enclos (alt. 300-400 m, soit
à environ 2 km de la route).

Nouvel élément :

Un nouveau point de sortie de lave est apparu, cette fois hors de l’Enclos, dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 août.

Hélas, la couverture nuageuse, très présente sur ce site depuis quelques jours, ne facilite pas les reconnaissances aériennes.
De plus, cette coulée hors-Enclos se situe dans un environnement à l’heure actuelle inaccessible à pied.

Ce point de sortie se situe vers 1700 m d’altitude, à environ 1 km en contrebas du Nez Coupé de Sainte Rose, bien en
amont du village de Bois-Blanc.

D’après une reconnaissance - ce jour - de l’Observatoire Volcanologique, cette nouvelle sortie de lave s’est faite en deux
petites coulées (longueurs 500-600 m) issues d’une même fissure. Elles ne progressent plus et sont déjà en cours de
refroidissement. Il semble s’agir d’un basalte de même nature que celui du Piton Kapor.

* Points d'observation :

du Nez Coupé de Sainte Rose (haut du Rempart Nord, accès par le Pas de Bellecombe) : PENSER À SE PROTÉGER DU
FROID.

Itinéraire délicat (boueux et pentu avant d'arriver au Nez Coupé).

- activité du Piton Kapor et de ses environs

- nouvelle coulée, hors-Enclos : étant donné son emplacement, ne tentez surtout pas de la rejoindre. N’allez pas plus loin
que le Nez Coupé de Sainte Rose

- coulées du Grand Brûlé

Aussi visibles de la route nationale 2, vers la “ Vierge au Parasol ”. Attention, le terrain du Grand Brûlé, très chaotique (laves
en “ gratons ”) est difficile, même en bordure de route.

Point du 18 août : 162ème jour d'activité

Activité dans l’Enclos

* Piton Kapor toujours actif. Trémor toujours enregistré à l'Observatoire, avec variations sporadiques. Son intensité a
tendance à baisser du côté du Piton Kapor et à augmenter vers le Nez Coupé de Sainte Rose (NCR).

observation : accès par l’Enclos (Pas de Bellecombe), sentier balisé

* Dans l’Enclos, l'écoulement de lave se fait en grande partie en tunnels. Il n’y a donc pas de coulée “ rouge ” visible dans
les environ du Kapor. La lave réapparaît sporadiquement en surface beaucoup plus en contrebas (en pied du NCR, Plaine
des Osmondes).

Actuellement, pas de front actif de coulée dans la partie basse du Grand Brûlé (côte Est du volcan), qui menacerait la route
nationale 2, comme c’était le cas début août (voir points précédents).

Activité hors de l’Enclos

Cette activité a en fait démarré le samedi 8 août 98.

La sortie de lave se fait depuis une fissuration située en partie haute du versant Est (vers 1700 m d’altitude), au Nord du
NCR, très en amont du village de Bois-Blanc.

D’après la dernière reconnaissance effectuée par l’Observatoire Volcanologique et la Gendarmerie (18/8), seule la récente
ouverture du 14 août (même zone) est active. Mais le front de coulée le plus en aval semble actuellement ne plus
progresser. Une autre se superpose plus en amont.

MOIS DE SEPTEMBRE 98
Synthèse du déroulement


Point du 3 septembre : 179ème jour d'activité

Activité dans l’Enclos

* Le Piton Kapor est toujours actif. Mais, si son trémor est toujours enregistré à l'Observatoire, celui-ci a assez nettement
baissé en intensité ces jours derniers.

En revanche, le Kapor présente un fort dégazage qui peut gêner les marcheurs déjà depuis le Pas de Bellecombe.

observation : accès par l’Enclos (Pas de Bellecombe), sentier balisé

* Dans l’Enclos : pas de lave “ rouge ” visible dans les environ du Kapor. La lave réapparaît sporadiquement en surface
beaucoup plus en contrebas (en pied du NCR, Plaine des Osmondes).

Actuellement, pas de front actif de coulée dans la partie basse du Grand Brûlé (côte Est du volcan).

Nota : lancé dernièrement par des touristes en visite au volcan, le bruit a couru qu’une nouvelle coulée avait lieu dans la
partie Sud-ouest de l’Enclos. Après reconnaissance, l’Observatoire a infirmé cette fausse nouvelle.

Activité hors de l’Enclos

* Cette zone d’activité - versant Est (vers 1700 m d’altitude), au Nord du Nez Coupé de Sainte Rose (NCR) - est toujours
d’actualité. Le trémor est à peu près constant.

* D’après les dernières reconnaissances effectuées par l’Observatoire Volcanologique et la Gendarmerie, seule la récente
ouverture du 14 août (même zone) est active.

Mais le village de Bois-Blanc n’est pas menacé. Les coulées ont tendance à se superposer, aucun front actif ne progressant
significativement vers l’aval.

* En revanche, deux bras annexes de la coulée la plus au Sud progressent près du rempart. L’un est tout proche du Trou
Caron, l’autre, plus en amont, donne lieu à une cascade de lave dans le rempart, pour continuer ensuite son avancée dans
l’Enclos, au niveau de la Plaine des Osmondes.

Avertissements :

L’ACCÈS au Nez Coupé de Ste-Rose, déjà fortement déconseillé, est désormais INTERDIT jusqu’à nouvel ordre

Point du 21 septembre : 197 jours après le début de l’éruption

Activité du volcan arrêtée

Sismicité nulle.

Le trémor, decrescendo depuis un certain temps, et après s’être temporairement arrêté ce week-end, a totalement cessé ce
matin, lundi 21 septembre.

Il n’y a plus de dégazage. Les fumées qui apparaissent encore correspondent à l’évaporation des pluies par la chaleur
résiduelle des coulées.

Cette longue phase éruptive, qui durait depuis le 9 mars 1998, semble pouvoir être considérée, avec précaution toutefois,
comme terminée.

Mais attention, ceci n’exclut pas la possibilité d’une réactivation du système, et donc d’un redémarrage de l’éruption.

Selon l’observatoire Volcanologique, seuls les jours à venir montreront si une reprise a lieu ou est possible, ou si cette
éruption, probablement la plus longue historique de la Fournaise (depuis 1665 que l’île est habitée), est réellement
terminée.

FIN SEPTEMBRE :

L’ÉRUPTION EST OFFICIELLEMENT CONSIDÉRÉE COMME TERMINÉE DEPUIS LE 21 SEPTEMBRE 1998 AU MATIN.

 

 

L'éruption du Piton de la Fournaise du 19 juillet 1999

Point du 19 juillet

L'éruption a démarré de façon soudaine, le lundi 19 juillet à 18h52.
Le point de sortie se situait sur le flanc Sud-est du Dolomieu, environ 200 m sous le sommet. En fait, l'ouverture de faille et
l'émission de lave se sont produites à la fois dans le cratère Dolomieu et sur son flanc Est.

Une coulée relativement large s'est mise en place en direction Est-sud-est, dans les environ des coulées du piton Kapor de
98.
Signe précurseur particulièrement bref, la crise sismique, d'environ 90 séismes, avait débuté seulement 40 minutes avant
l'éruption (mise en place du trémor).
L'ouverture des fissures s'est accompagnée de déformations inclinométriques notables du sommet.
Après une brève reprise d¹activité constatée à partir du vendredi 23 juillet au soir, l'éruption s'était arrêtée le samedi 31
juillet.




L'éruption du Piton de la Fournaise
du mardi 28 septembre au samedi 23 octobre 1999

L'éruption du Piton de La Fournaise qui a démarré le 28 septembre 99 s'est terminée le samedi 23 octobre 99 vers 18H.

Point du 28 septembre

L'éruption a démarré ce jour de façon relativement soudaine, à 11h56 (heure locale), après une crise sismique ayant
elle-même débuté à 10h57.
Un point de sortie fissural se situe dans le cratère Dolomieu, dont l'activité a rapidement diminué.


A 12h15, un autre point de sortie, sous forme de 4 fissures en échelon (env. 300m de long), se met en place sur le flanc sud
du Dolomieu, une centaine de mètres sous le Dolomieu, d'où part une coulée d'environ 3km de long en direction SSE.
L'ouverture des fissures s'est accompagnée de déformations inclinométriques du sommet.

Point du 2 octobre 1999

L'éruption est en cours d'essouflement.
Le trémor enregistré par les appareils de l'Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise diminue. Seul reste un
dégazage.

Actuellement, l'activité volcanique n'est plus visible (écoulement de lave en tunnel).
L'enclos est ouvert depuis le premier octobre 99

Point du 14 octobre 1999

L'éruption, qui a débuté le 28 septembre à midi, continue d'être faiblement active. Une réactivation a eu lieu le samedi 9
octobre, dont l'activité n'est pas étrangère à l'apparition d'une nouvelle petite coulée dans l'Enclos, proche du Nez Coupé
du Tremblet.

Celle-ci est émise depuis un échelon de fissure qui coupe l'ancien cratère Villèle (flanc sud).
Un trémor stable se maintient.

En ce qui concerne les premières fissures, celle du Dolomieu n'est plus active et celle du haut du flanc sud émet surtout de
la vapeur (un petit "lac de lave" bouillonnerait encore au fond du cône qui s'y est édifié).

Pas de sismicité hormis le trémor. L'accès à l'Enclos est ouvert.

ATTENTION ! L'éruption n'est visible ni du Pas de Bellecombe, ni du sommet.
Du fait de la très faible activité apparente et des conditions météo plutôt mauvaises ces jours-çi, aller voir l'éruption ne
présente aucun intérêt à ce jour. En tout état de cause, son inaccessibilité (pas de balisage) et son éloignement interdisent
absolument d'essayer de s'en rapprocher.

N'oubliez pas, quelque soit l'endroit du volcan où vous vous rendez, les consignes élémentaires de prudence et de sécurité :
* prenez de l'eau,
* de quoi manger ou "grignoter,
* des vêtements chauds et imperméables et de bonnes chaussures,
* n'emmenez pas avec vous d'enfants en bas âge,
* ne vous écartez pas des sentiers balisés,
* prévenez quelqu’un de votre excursion.

Nota : ce point est principalement établi à partir d’informations de l’Observatoire Volcanologique et des autorités chargées
de la sécurité civile (sous-Préfecture, Gendarmeries).
Compte tenu de la variation permanente et rapide de la situation éruptive et de ses conséquences, ce point est susceptible
de ne pas rendre compte avec précision d’une situation exacte à un moment donné.
Il s’agit donc d’une information globale indicative, à prendre comme telle, qui n’engage ni la Maison du Volcan ni ses
sources d’information


Les éruptions de l'année 2000


Eruptions du Piton de la Fournaise de l'an 2000

Eruption du Piton de la Fournaise du 14 février 2000

L'éruption qui a débuté le 14 février sur le flanc nord du Piton de La Fournaise s'est achevée le 6 mars.

Seul reste visible un dégagement de gaz. Le cône formé est considéré comme très instable.

L'éruption du 14 février a donné naissance :

- au Piton Célimène
- au cratère A. Legros.

Eruption du Piton de la Fournaise du 23 juin 2000

L'éruption du 23 juin s'est terminée le dimanche 30 juillet au soir, après 37 jours d'activité.

Crise sismique pré-éruptive :

Une quinzaine de jours avant l'éruption eurent lieu quelques séismes profonds (- 6 km environ) localisés sous la partie ouest
de l'Enclos.
À partir du 19, ceux-ci laissèrent place à une sismicité beaucoup plus superficielle (- 1 km env., à l'aplomb du sommet), qui
gagna progressivement en fréquence (jusqu'à 100 séismes le 21) et en magnitude.
Après une brève accalmie le 23 au matin, l'activité sismique a brusquement repris à 16h50, avec de "gros" séismes
(magnitudes 2), proches de la surface et associés à de fortes déformations inclinométriques.

L'éruption :

L'éruption elle-même, annoncée par son trémor, démarrait à 18 heures, le 23. Une fissure de quelques centaines de mètres,
grossièrement orientée NO-SE, s'était ouverte dans l'Enclos sur le flanc Sud-Est, entre les cratères "Chateaufort" et "Signal
de l'Enclos". Des fontaines de lave bien actives (entre 50 et 100 m de hauteur) alimentaient une large coulée partant vers
l'Est en direction des Grandes Pentes.
Progressivement, l'activité émissive se concentrait en deux points de sortie, puis un seul : un cône de projection se formait
(estimé à une trentaine de mètres de hauteur aujourd'hui, dans lequel bouillonne un lac de lave), tandis que la coulée,
devenue plus étroite du fait de la déclivité des Grandes Pentes, progressait rapidement. Son front ne se stabilisait dans le
Grand Brûlé que vers la côte d'altitude de 400 m, à environ 2 km de la RN2.
Depuis le 27 juin, ce front ne progresse plus et l'écoulement de lave se fait plus vers le nord en petites coulées.

Pendant les premiers temps de l'éruption a perduré une sismicité (hors trémor) qui pouvait laisser envisager d'autres
évènements (comme ce fut le cas en 1998).
Cette sismicité semble s'être arrêté. L'éruption n'en demeure pas moins assez active à ce jour, même si des variations
d'intensité du trémor pourraient laisser présager un prochain essoufflement de l'éruption (le conditionnel restant de rigueur
!).
La météo sur le volcan, mauvaise depuis le début de l'éruption et exécrable ces jours derniers, ne permet guère plus de
précisions de terrain et d'ordre visuel (pas de relevé cartographique à ce jour). Pour les mêmes raisons, le balisage envisagé
par l'ONF n'a encore pu être réalisé.

Compte tenu de la très mauvaise météo et de l'éloignement du point d'éruption (non visible du Pas de Bellecombe), un
seul conseil : NE PAS ESSAYER DE SE RENDRE SUR L'ERUPTION (par quelque chemin que ce soit).
Au demeurant, à ce jour, l'accès à l'Enclos est encore officiellement interdit par les autorités.

Depuis le 14 juillet, le nouveau cône volcanique qui se construit a été baptisé par l'Observatoire " PITON PARVEDI ", du
nom d'une déesse indienne du feu.
Celui-ci abrite toujours un petit lac de lave.

Depuis le 14 juillet également, la Préfecture a réouvert l'accès à l'Enclos.

Néanmoins, même si la météo s'est nettement amélioré sur le volcan ces jours derniers, l'éloignement du point d'éruption
du Pas de Bellecombe (d'où il n'est pas visible, pas plus que du sommet) n'en réserve l'accès qu'aux excellents marcheurs
(une dizaine d'heures de marche Aller/Retour depuis Bellecombe, en terrain difficile et souvent noyé dans le brouillard).
De plus, la météo sur le volcan ayant été mauvaise depuis le début de l'éruption, le balisage devant être fait par l'ONF n'est
pas encore réalisé.

UN SEUL CONSEIL DONC : NE PAS ESSAYER DE SE RENDRE SUR L'ERUPTION ELLE-MÊME (par quelque chemin que
ce soit).

Point du 17 juillet 2000 (25 ème jour d'éruption)

L'éruption se poursuit.
Le trémor enregistré à l'Observatoire Volcanologique se maintient, même s'il enregistre quelques variations épisodiques.
Le débit de l'éruption ayant baissé par rapport au début, seules de petites coulées se mettent en place en contrebas du
cône, sans atteindre les Grandes Pentes (le front de la coulée initiale la plus longue, arrivée à 2 km de la RN2, ne
progressant plus depuis le 27/6).

Point du 25 juillet 2000 (33 ème jour d'éruption)

L'éruption se poursuit, mais donne de nets signes d'essoufflement.
Le trémor enregistré à l'Observatoire Volcanologique affiche depuis peu une sensible baisse d'intensité.

Le niveau du petit lac de lave dans le cône du PITON PARVEDI " a nettement baissé, de même que les plus rares
projections qui ne s'en échappent plus.

L'absence de sismicité rend peu probable une éventuelle réactivation de l'éruption, qui semble s'acheminer vers un
prochain arrêt.

Un itinéraire balisé a été mis en place pour se rendre près du Piton Pârvédi.
Néanmoins, son éloignement du Pas de Bellecombe est de 8 à 10 heures de marche Aller/Retour, en terrain difficile et
souvent rattrapé par le brouillard.

Compte tenu de ces éléments (éloignement et activité en nette baisse), le meilleur conseil est d'éviter d'essayer de rejoindre
le point d'éruption.

Eruption du Piton de la Fournaise du 12 octobre 2000

Point du jeudi 12 octobre 2000

Crise sismique depuis 4 H 09.
Eruption en cours depuis 5 H 05.

Site : Une fissure de 400 m de long s'est formée entre le Piton Pârvédi et le Piton Maillard (voir carte), à 2 000 mètres
d'altitude.
Des fontaines de lave sont visibles.
Les coulées de lave passent entre le Piton Langlois et le Piton Pârvédi.

La coulée de lave a dévalé les grandes pentes du flanc Sud-Est du Volcan et le front de coulée se situe actuellement à 3
km de la RN 2, à 600 mètres d'altitude.

Coulée visible :
- du Nez Coupé de Sainte Rose
- du Nez Coupé du Tremblet
- de la RN 2

Attention : beaucoup d'heures de marches : précautions d'usage.

Note : La route entre la Vierge au Parasol et Roche Marquée, coupée ce matin par ordre de la Préfecture a été ré-ouverte à
la circulation à 13 H 50. Il en est de même pour la Route du Volcan.

Renseignements fournis par l'Observatoire volcanologique du Piton de La Fournaise (IPGP).

Point du 13 octobre 2000

Eruption en cours depuis le jeudi 12 octobre, 5 H 05.
Début d'éruption violent, avec un niveau de trémor élevé.
Une reconnaissance effectuée, ce matin, par l'Observatoire volcanologique du Piton de La Fournaise a permis de constater
que les fissures éruptives, longues de 400 m commencent à 2200 mètres d'altitude.
La moitié basse de la fissure est encore en activité mais les fontaines de lave sont de faible hauteur.
Une fontaine de lave, plus importante, d'une centaine de mètres de hauteur, est observable au point le plus bas de la
fissure, à 2 000 mètres d'altitude.

Le front de coulée a dépassé, de 150 à 200 m, la coulée de juin 2000 et se trouve désormais à environ 1, 8 km de la RN 2.
La progression de la lave est lente (300 à 400 m depuis hier après-midi) et devrait encore ralentir.
Toutefois, le trémor lié à l'éruption est constant.
L'éruption en cours semble se poursuivre de façon régulière.

Point du 18 octobre 2000

La fissure éruptive, longue de 400 mètres s'est formée entre le Piton Maillard et le Piton Pârvédi, à 2 200 mètres d'altitude.

La coulée de lave a rapidement dévalé les grandes pentes du flanc Sud-Est du volcan.
Actuellement, le front de coulée se situe à environ 1,5 km de la RN 2.

Le trémor lié à l'éruption a augmenté cette nuit.
Ce qui devrait se traduire par une augmentation du volume de lave émis au niveau de la fissure éruptive.

Renseignements fournis par l'Observatoire volcanologique du Piton de La Fournaise.

Point du 19 octobre 2000

Le trémor lié à l'éruption, qui avait augmenté dans la nuit du 17 au 18 octobre, est resté constant depuis.

Un séisme, de faible magnitude, a été enregistré hier.

Point du 24 octobre 2000

La fissure éruptive, longue de 400 mètres s'est formée entre le Piton Maillard et le Piton Pârvédi, à 2 200 mètres d'altitude.

La coulée de lave a rapidement dévalé les grandes pentes du flanc Sud-Est du volcan.
Actuellement, le front de coulée se situe à environ 1,5 km de la RN 2.

Le trémor lié à l'éruption est en légère augmentation depuis le 23 octobre.

Le nouveau cône qui s'est formé, est actif et possède un lac de lave. Des projections de lave sont toujours visibles.

Deux petites coulées sont apparues à environ 300 et 400 mètres du cône. Longues de quelques centaines de mètres, elles
contournent le piton Pârvédi par le nord et le sud.

Renseignements fournis par l'Observatoire volcanologique du Piton de La Fournaise et la Gendarmerie Nationale.

Point du 10 novembre 2000

La fissure éruptive, longue de 400 mètres s'est formée entre le Piton Maillard et le Piton Pârvédi, à 2 200 mètres d'altitude.

Dans les premiers jours de l'éruption, la coulée de lave a rapidement dévalé les grandes pentes du flanc Sud-Est du volcan.
Actuellement, le front de cette coulée se situe à environ 1,5 km de la RN 2.

L'activité principale est située, aujourd'hui, au niveau du Piton Morgabim. Ce piton présente un lac de lave de 10 à 15
mètres de diamètre. La paroi du cône est, côté nord, plus basse que celle du côté sud. De fait, le lac de lave se déverse vers
le nord et des coulées abondantes sont visibles sur près de 2 km. Le front de ces coulées se situait, hier, à environ 1 700
mètres d'altitude, proche des grandes pentes.

Un petit cône, présent dès le début de l'éruption, est devenu actif depuis hier, 6 H 30.

Le trémor lié à l'éruption est toujours en augmentation.

Renseignements fournis par l'Observatoire volcanologique du Piton de La Fournaise et la Gendarmerie Nationale.

Point du 15 novembre 2000

L'éruption qui avait démarré le 12 octobre 2000 s'est arrêtée hier, à 22 H45.
L'éruption s'est achevée, de façon brutale, en moins de 20 minutes.
L'Observatoire volcanologique du Piton de La Fournaise n'a enregistré aucun séisme et aucune déformation depuis l'arrêt
de l'éruption.

Renseignements fournis par l'Observatoire volcanologique du Piton de La Fournaise et la Gendarmerie Nationale.

N'oubliez pas, quelque soit l'endroit du volcan où vous vous rendez, les consignes élémentaires de prudence et de sécurité :
* prenez de l'eau,
* de quoi manger ou "grignoter",
* des vêtements chauds et imperméables et de bonnes chaussures,
* n'emmenez pas avec vous d'enfants en bas âge,
* ne vous écartez pas des sentiers balisés,
* prévenez quelqu’un de votre excursion.


Nota : ce point est principalement établi à partir d’informations de l’Observatoire Volcanologique et des autorités chargées
de la sécurité civile (sous-Préfecture, Gendarmeries).
Compte tenu de la variation permanente et rapide de la situation éruptive et de ses conséquences, ce point est susceptible
de ne pas rendre compte avec précision d’une situation exacte à un moment donné.
Il s’agit donc d’une information globale indicative, à prendre comme telle, qui n’engage ni la Maison du Volcan ni ses
sources d’information.



Eruptions du Piton de la Fournaise de l'année 2001

Eruption du Piton de la Fournaise du 27 mars 2001

Point du 28 mars 2001

L'éruption démarrée hier (27 mars 2001) à 13h20 se poursuit.

Deux séismes, localisés sous le sommet, ont été enregistrés ce matin.

L'Observatoire Volcanologique a observé 5 fissures . Une fissure est localisée sur le flanc sud du Dolomieu. Les autres, en
échelon, sont situées entre le Signal de l'Enclos et le Piton Morgabim (éruption d'octobre 2000).

Le débit de lave émise est important.

Des fontaines de lave sont observables : elles atteignent une hauteur moyenne de 20 m.

Les coulées se mettent en place à proximité des coulées d'octobre 2000.

Le front de coulée, dans le Grand Brûlé, se situe actuellement à une altitude de 750 m, soit à 1,5 km de la route nationale.
Il est observable de nuit (panaches).

L'éruption est visible du Piton de Bert mais est partiellement cachée par le Piton Morgabim. L'activité évoluant, il est
probable que cette visibilité va diminuer en cours de journée.

Point du 29 mars 2001

L'éruption démarrée le mardi 27 mars 2001 à 13H20 se poursuit.

Deux séismes, localisés sous le sommet, ont été enregistrés depuis hier soir.

L'équipe de l'Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise a effectué une reconnaissance en fin de matinée.

L'activité volcanique s'est concentré essentiellement en un point localisé entre le Signal de l'Enclos et le Piton Morgabim
(éruption d'octobre 2000).

Les deux coulées mises en place hier, sont toujours visibles.
Néanmoins, seule la coulée " nord " est encore active. Elle est visible sur 1 à 1, 5 km.
Le Piton de Bert et le Nez Coupé du Tremblet sont les principaux points de vue de cette éruption.

Le front de coulée observable de la RN 2 semble ne plus avancer. Il est situé à environ 350 mètres d'altitude, soit à 1,5 km
de la route.


D'après les informations de l'Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise (IPGP).

Point du 5 avril 2001

L'éruption démarrée le mardi 27 mars s'est achevée le mercredi 4 avril 2001.

De nombreux séismes ont précédé l'éruption : 117 séismes ont été enregistrés dans la seule journée du 26 mars 2001. Cinq
fissures se sont mises en place dont une, non active, qui coupe le flanc sud du Dolomieu.

Le front de coulée s'est arrêté à environ 1,5 km de la Route Nationale, soit à 750 m d'altitude.

Le mercredi 4 avril 2001, à 4 H00 (heure Réunion) le trémor, enregistré tout au long de cette éruption, n'était plus
perceptible. Des dégazages brutaux du cône ont alors été observés jusqu'à 6 H00 (heure Réunion) par les membres de
l'Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise.

Le nouveau cône mis en place a été nommé par l'Observatoire : Piton TOURKAL.
Mot d'origine indienne, il désigne les deux vases utilisés pour brûler la braise et l'encens.

D'après les informations de l'Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise (IPGP).

Eruption du Piton de la Fournaise du 11 juin 2001

Photos de l'éruption de juin 2001

Point du 11 juin 2001

Après une forte crise sismique qui a débutée à 13h27, le Piton de la Fournaise est entré en éruption vers 13h50.

Les fissures hautes se trouvent approximativement au même endroit que pour l'éruption du Piton Tourkal..

Point du 12 juin 2001

Après une forte crise sismique, le Piton de La Fournaise est entré en éruption hier à 13H50.

Près de six fissures se sont ouvertes sur le flanc sud du Piton de La Fournaise. Seule la fissure, longue de 200 m, située au
nord du cratère Ducrot, à 1 800m d'altitude, est encore active et présente des fontaines de lave.

Le débit est moyen et les coulées qui longent en partie la coulée du 27 mars 2001, progressent lentement vers le Grand
Brûlé.

Point du 13 juin 2001

L'éruption, qui a démarré le lundi 11 juin, est toujours en cours.
Seule la partie basse de la fissure située près du cratère DUCROT est encore active.

Deux à trois bras sont encore en activité.
Les différents bras de coulée, observables jusque hier se sont concentrés en une seule coulée.

Le trémor lié à l'éruption a augmenté et l'Observatoire a enregistré, hier et ce matin, quelques séismes de faible magnitude.

L'éruption est très visible du Piton de Bert, elle ne l'est pas du Nez Coupé du Tremblet.

La coulée serait visible par temps dégagé de la RN3.

L'ONF et le peloton de gendarmerie de haute montagne travaillent actuellement sur le tracé du balisage menant sur le site
de l'éruption.

L'Enclos est toujours fermé.

Point du 19 juin 2001

L'éruption qui a démarré le lundi 11 juin se poursuit.
Seule la partie basse de la fissure située à 1800 m d'altitude (près du cratère DUCROT) est encore active. Deux bouches sont
toujours en activité et présentent des fontaines de lave.
La coulée qui s'est mise en place avance très lentement et s'étale sur environ 1 km à 1,5 km.

Le trémor lié à l'éruption a légèrement augmenté et hier l'Observatoire a enregistré 6 séismes.

L'enclos est ouvert depuis ce matin 6 heures.
Le site de l'éruption est accessible à partir du Pas de Bellecombe. Il emprunte le sentier menant au Piton Kapor (éruption
de mars 98) et se poursuit jusqu'à une plate forme d'observation aménagée par l'Office National des Forêts. La durée de
marche est estimée entre 6 et 8 heures aller/retour.

Point du 20 juin 2001

L'éruption qui a démarré le lundi 11 juin se poursuit.
Seule la partie basse de la fissure située à 1800 m d'altitude (près du cratère DUCROT) est encore active. Deux bouches sont
toujours en activité et présentent des fontaines de lave.
La coulée qui s'est mise en place avance très lentement et s'étale sur environ 1 km à 1,5 km.

Le trémor lié à l'éruption a diminué depuis hier. Les séismes enregistrés par l'Observatoire semblent n'avoir aucune
influence sur le trémor lié à l'éruption..

L'enclos est ouvert depuis hier matin 6 heures.
Le site de l'éruption est accessible à partir du Pas de Bellecombe. Il emprunte le sentier menant au Piton Kapor (éruption
de mars 98) et se poursuit jusqu'à une plate forme d'observation aménagée par l'Office National des Forêts. La durée de
marche est estimée entre 6 et 8 heures aller/retour.

Point du 22 juin 2001

L'éruption qui a démarré le lundi 11 juin à 13h50 se poursuit.
Seule la partie basse de la fissure située à 1800 m d'altitude (près du cratère DUCROT) est encore active. Deux bouches sont
toujours en activité et présentent des fontaines de lave.
La coulée qui s'est mise en place avance très lentement et s'étale sur environ 1 km à 1,5 km.

Le trémor lié à l'éruption a augmenté cette nuit. Il est localisé sur le flanc Est du Piton de La Fournaise.

L'enclos est ouvert depuis mercredi 6 heures.

Aucun séisme n'a été enregistré sur les stations de l'Observatoire.
En raison des conditions météorologiques défavorables, les scientifiques de l'Observatoire n'ont pu se rendre sur le terrain
pour obtenir des informations visuelles.

Le site de l'éruption est accessible à partir du Pas de Bellecombe. Il emprunte le sentier menant au Piton Kapor (éruption
de mars 98) et se poursuit jusqu'à une plate forme d'observation aménagée par l'Office National des Forêts. La durée de
marche est estimée entre 6 et 8 heures aller/retour.

Note d'information du 22 juin 2001

Le dernier né du Piton de la Fournaise a été baptisé : Piton Madoré en hommage au dernier chanteur de rue de La
Réunion ( 11 avril 1928 - 31 décembre 1998 ).

Point du 26 juin 2001

L'éruption qui a démarré le lundi 11 juin à 13h50 se poursuit.
Seule la partie basse de la fissure située à 1800 m d'altitude (près du cratère DUCROT) est encore active. Deux bouches
semblent toujours en activité et présentent des fontaines de lave.
La coulée qui s'est mise en place avance très lentement et s'étale sur environ 1 km à 1,5 km.

Le trémor lié à l'éruption est stable depuis vendredi 22 juin. Il est localisé sur le flanc Est du Piton de La Fournaise.

L'enclos est ouvert depuis mercredi 19 juin, 6 heures.

Aucun séisme n'a été enregistré sur les stations de l'Observatoire.
En raison des conditions météorologiques défavorables, les scientifiques de l'Observatoire n'ont pu se rendre sur le terrain
pour obtenir des informations visuelles.

Le site de l'éruption est accessible à partir du Pas de Bellecombe. Il emprunte le sentier menant au Piton Kapor (éruption
de mars 98) et se poursuit jusqu'à une plate forme d'observation aménagée par l'Office National des Forêts. La durée de
marche est estimée entre 6 et 8 heures aller/retour.

Point du 27 juin 2001

L'éruption qui a démarré le 11 juin, à 13H50, se poursuit toujours à l'heure actuelle.
Seule la partie basse de la fissure située à 1 800 m d'altitude (près du cratère DUCROT) est encore active. Deux bouches
semblent toujours en activité et présentent des fontaines de lave.
La coulée qui s'est mise en place avance très lentement et s'étale sur 1,5 km.

En raison de conditions météorologiques défavorables, les scientifiques n'ont pu se rendre sur le terrain pour obtenir des
informations visuelles.

Le trémor, lié à l'éruption, est stable depuis vendredi 22 juin. Il est localisé sur le flanc Est du Piton de La Fournaise.

L'Enclos est ouvert depuis mercredi 19 juin, 6 heures.

Le site de l'éruption est accessible à partir du Pas de Bellecombe. Le sentier qui mène à la plate-forme d'observation
aménagée par l'ONF est bien balisé. Il faut emprunter le sentier menant au Piton Kapor (éruption de mars 98).
On traverse ensuite les laves du Piton Célimène (éruption février 2000). Ce passage est rendu très difficile par la présence
de laves en gratons.
On passe alors entre les pitons Kapor et Célimène.
La suite du sentier est plus accessible mais il ne faut pas s'attendre à un parcours facile. La durée de marche est très variable
selon les marcheurs ; elle est estimée entre 5 et 7 heures aller/retour.

Point du 29 juin 2001

L’éruption, qui a démarré le lundi 11 juin 2001, à 13H50 se poursuit.

Seule la partie basse de la fissure située à 1800 m d’altitude (près du cratère DUCROT) est encore active. Deux bouches
semblent toujours en activité et présentent des fontaines de lave. Deux cônes se sont formés et de faibles projections
peuvent être observées.

Le trémor lié à l’éruption est stable depuis le vendredi 22 juin. Il est localisé sur le flanc Est du Piton de la Fournaise

L’enclos est ouvert depuis mercredi 19 juin, 6 heures.

Aucun séisme n’a été enregistré sur les stations de l’Observation.

Les scientifiques de l’Observatoire se sont rendus sur le terrain et ont pu observer un fort dégazage.

Au niveau du Grand Brûlé, la gendarmerie de Saint-Rose n’a observé aucune lave incandescente, ni de fumée.

Le site de l’éruption est accessible à partir du Pas de Bellecombe.

Le sentier qui mène à la plate-forme d’observation aménagée par l’Office National des Forêts est bien balisé.

Il faut emprunter le sentier menant au Piton Kapor (éruption de mars 98).

On traverse ensuite les laves du Piton Célimène (éruption de février 2000). Ce passage est rendu très difficile par la
présence de laves en graton.

On passe alors entre les Pitons Kapor et Célimène.

La suite du sentier est plus accessible, mais il ne faut pas s’attendre à un parcours facile.

La durée de marche est variable selon les marcheurs ; elle est estimée entre 5 et 7 heures aller/retour.

Point du 2 juillet 2001

L’éruption, qui a démarré le lundi 11 juin 2001, à 13H50 se poursuit.

Deux bouches semblent toujours en activité et présentent des fontaines de lave. Deux cônes se sont formés et de faibles
projections peuvent être observées.

Le trémor lié à l’éruption est stable depuis le vendredi 22 juin. Il est localisé sur le flanc Est du Piton de la Fournaise.

L’enclos est ouvert depuis mercredi 19 juin, 6 heures. Aucun séisme n’a été enregistré sur les stations de l’Observation. Les
scientifiques de l’Observatoire se sont rendus sur le terrain et ont pu observer un fort dégazage au niveau du cône, ainsi que
des débordements de lave.

Une nouvelle coulée descend le Grand Brûlé, son front actif se situant à 500 m d’altitude. Plusieurs dizaines de petites
coulées ont aussi été observées dans les hauts du Grand-Brûlé, leur acheminement se fait par tunnel de lave.

Le site de l’éruption est accessible à partir du Pas de Bellecombe.

Le sentier qui mène à la plate-forme d’observation aménagée par l’Office National des Forêts est bien balisé.

Il faut emprunter le sentier menant au Piton Kapor (éruption de mars 98). On traverse ensuite les laves du Piton Célimène
(éruption de février 2000). Ce passage est rendu très difficile par la présence de laves en graton. On passe alors entre les
Pitons Kapor et Célimène. La suite du sentier est plus accessible, mais il ne faut pas s’attendre à un parcours facile.

La durée de marche est variable selon les marcheurs ; elle est estimée entre 5 et 7 heures aller/retour.

Point du 3 juillet 2001

L’éruption, qui a démarré le lundi 11 juin 2001, à 13H50 se poursuit.

Deux bouches semblent toujours en activité et présentent des fontaines de lave. Deux cônes se sont formés et de faibles
projections peuvent être observées.

Le trémor lié à l’éruption est stable depuis le vendredi 22 juin. Il est localisé sur le flanc Est du Piton de la Fournaise

L’enclos est ouvert depuis mercredi 19 juin, 6 heures.

Plusieurs séismes ont été enregistrés sur les stations de l’Observation (23 pour la journée du 02/07 et 12 aujourd’hui).

Une nouvelle coulée descend le Grand Brûlé, son front actif se situant à 500 m d’altitude. Plusieurs dizaines de petites
coulées ont aussi été observées dans les hauts du Grand-Brûlé, leur acheminement se font par tunnel de lave.

Le site de l’éruption est accessible à partir du Pas de Bellecombe.

Le sentier qui mène à la plate-forme d’observation aménagée par l’Office National des Forêts est bien balisé.

Il faut emprunter le sentier menant au Piton Kapor (éruption de mars 98). On traverse ensuite les laves du Piton Célimène
(éruption de février 2000). Ce passage est rendu très difficile par la présence de laves en graton. On passe alors entre les
Pitons Kapor et Célimène. La suite du sentier est plus accessible, mais il ne faut pas s’attendre à un parcours facile.

La durée de marche est variable selon les marcheurs ; elle est estimée entre 5 et 7 heures aller/retour.

Point du 4 juillet 2001

L'éruption se poursuit. Le trémor est en légère augmentation depuis hier.
51 séismes, avec des magnétudes entre 0.3 et 2.1, ont été enregistrés hier par les stations d'observation. Ces séismes sont
localisés sous le Dolomieu à environ 0.3 km au dessus du niveau de la mer.
Aucune déformation n'a été observée

Point du 5 juillet 2001

L'éruption, qui a démarré le 11 juin dernier, se poursuit.
Le trémor lié à l'éruption est en augmentation depuis hier.
Environ 120 séismes, d'une magnitude proche ou supérieure à 2, ont été enregistrés hier par l'observatoire volcanologique
du Piton de La Fournaise. Ces séismes restent localisés sous le Dolomieu vers le niveau de la mer.

Données : Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise.

Attention : L'accès à l'enclos est interdit depuis hier 15 h 00.

Point du 6 juillet 2001

L'éruption se poursuit.
Le trémor lié à l'éruption du 11 juin est toujours en augmentation.
Nous avons observé hier 5 juin, 229 séismes, dont plusieurs avec des magnitudes proche ou supérieur de 2, et un de
magnitude 2,6.
Les séismes localisés jusqu'à présent se situant sous le Dolomieu vers le niveau de la mer.
Point du 7 juillet 2001

Plaine des Cafres : 7 h 00
L'éruption se poursuit.
Le trémor lié à l'éruption a encore augmenté depuis hier soir. Il est actuellement à un niveau particulièrement élevé. Hier
vers 16 heures, la coulée dans le Grand Brûlé a traversé la route Nationale.
La sismicité vers le sommet s'était arrêtée hier vers 11 h (heure locale) mais a repris vers 19 h. Au total environ 150 séismes
ont été observés.
Point du 8 juillet 2001

L'éruption se poursuit.
Le trémor lié à l'éruption est actuellement à un niveau particulièrement élevé. Hier vers 16 heures, la coulée dans le Grand
Brûlé a traversé la route Nationale.
Une deuxième langue de la coulée se dirige au pied des grandes pentes à environ 400 m d'altitude vers le nord-est et va
couper la route nationale à environ 1,5 km plus au nord de la première coulée. Elle était à 8 h à 100 mètres de la route
avec une progression lente estimée à 10m/heure. Elle s'est accélérée et se trouvait à 10 m seulement de la route à 9 h 00.

Point du 9 juillet 2001

La plaine des Cafres - 9 h 30

Dans la journée du samedi 07 juillet, le trémor lié à l'éruption du 11 juin a chuté à 14 h 58 d'une intensité maximale à
environ 5 %. Dans la soirée et la nuit suivante, il a disparu entièrement.
Avec la disparition du trémor, l'intense sismicité observée depuis une semaine a disparu également. Actuellement, encore
quelques séismes de moyenne intensité sont enregistrés. Hier, nous n'en avons observé que huit de magnitude inférieure de
1.

L'éruption est donc terminée.
Si la fin brutale de l'éruption nous intrique, il n'y a actuellement aucun signe d'une reprise de l'éruption.

 

merci au http://www.reunionmuseo.com/

 


Bois Blanc (Sainte-Rose)

Fin d’alerte volcanique




article paru le 17 janvier 2002

Aucune reprise d’activité n’ayant été
enregistrée au Piton de la Fournaise, le
plan ORSEC déployé dans la région de
Bois Blanc (commune de Sainte-Rose –
Est) a été désactivé par la préfecture
de La Réunion le jeudi 17 janvier 2002
à 16 heures

Il avait été décrété le mardi 15 janvier alors que risque sérieux d’éruption hors enclos (la caldeira centrale
du volcan) menaçait le village de Bois Blanc. La population, un millier de personnes, avait été invitée à
évacué les lieux dans l’après-midi du même jour.
La circulation de véhicules à partir du Piton Sainte-Rose est rétablie pour tous les véhicules légers. En effet,
pour faciliter le retour chez eux des habitants évacués, les autobus et les véhicules lourds ne sont pas
encore autorisés à aller jusqu’à Bois Blanc.
Mardi à l’annonce de l’avis d’évacuation, les habitants du Bois Blanc avaient trouvé refuge chez des
proches ou dans l’un des centres d’hébergements ouverts par la commune de Sainte-Rose. À noter que
plusieurs habitants, craignant notamment le pillage de leurs habitations, avaient refusé de quitter les lieux.
Mercredi soir lorsque la nouvelle d’une très nette baisse d’activité du volcan, la majorité des habitants ont
regagné leur maison.
Le Piton de la Fournaise s’est brusquement calmé mercredi vers 17 heures. La coulée qui se jetait dans la
mer depuis le lundi 14 janvier au niveau du lieu dit la Vierge au Parasol (commune de Sainte-Rose) a
arrêté sa progression faute d’alimentation. Le trémor et la sismicité se sont arrêtés en moins de 10 minutes
alors qu’ils étaient très actifs une heure auparavant.
Les scientifiques n’ont pas d’explications à ce brusque arrêt. La précédente éruption, en juin et juillet 2001,
s’était elle aussi arrêtée en quelques minutes. Un phénomène tout à fait inhabituel.
Le Piton de la Fournaise était en éruption depuis le 5 janvier 2002.

La Fournaise en éruption

RN2 : on déblaye




article paru le 11 février 2002

Les travaux de déblaiement de la route
nationale reliant Sainte-Rose (Est) à
Saint-Philippe (Sud) ont commencé ce
lundi 11 février 2002. L’axe de
circulation avait coupé le 14 janvier
dernier par une coulée de lave

Bien que refroidie en surface, la lave était encore brûlante quelques dizaines de centimètres plus bas. Le
chantier de déblaiement n’avait donc pas pu commencer tout de suite.
Les pluies du cyclone intense Dina ayant contribué à faire baisser la température, la direction
départementale de l’Équipement (DDE) a pu lancer les travaux.
La nouvelle chaussée sera légèrement décalée en amont par rapport à l’ancien tracé de la route. Cette
option a été choisie pour préserver les possibilités d’aménagement touristiques et de rétablissement du site
de la Vierge au Parasol. La statue pieuse, on s’en souvient, avait été enlevée de son socle par des
employés de la commune de Sainte-Rose quelques instants avant l’arrivée de la lave. La coulée avait tout
emporté sur son passage avant de se jeter dans la mer.
À noter que les services de l’Equipement vont lancer les travaux d’aménagement du site des coulées des 6
et 7 juillet 2001 qui avaient également traversé la nationale.


article paru le 16 novembre 2002

Le Piton de la Fournaise est entré en
éruption ce samedi 16 novembre 2002
à 4 heures 30. La crise menaçait depuis
le milieu de la semaine dernière. L'état
de pré alerte volcanique avait
d'ailleurs été déclenché par la
préfecture le mardi 12 novembre

Depuis, le Piton de la Fournaise avait alterné les signes de réveil et d'accalmie. Les choses se sont
accélérées dans la nuit de vendredi à samedi.
À 23h37, une crise sismique violente était enregistrée par les appareils de l'observatoire volcanologique de
la Plaine des Cafres. Cinq heures plus tard, l’éruption débutait.
Selon les premières observations, trois fissures assez longues se sont ouvertes sur le flanc Est du volcan
dans la région de Madoré. Les coulées empruntent une direction Est-Sud-Est.
Pour le moment l’éruption a lieu dans l’enclos (la caldeira centrale du volcan) et ne présente donc aucun
danger pour la population puisqu'elle se situe dans une zone inhabitée. La préfecture a néanmoins décidé
d'interdire au public l'accès de l'enclos.
La dernière éruption remonte à janvier 2002 lorsque la lave était sortie de l'enclos pour se jeter dans la
mer entre les villages de Sainte-Rose (Est) et de Saint-Philippe (Sud).

 

Le grand spectacle




article paru le 18 novembre 2002

Le Piton de la Fournaise entame ce
lundi 18 novembre 2002 son troisième
jour d’éruption. La coulée de lave et
désormais visible de la route nationale
n°2 reliant le Sud à l’Est

De très nombreux touristes ont effectué dimanche le voyage jusqu’au site de la Vierge au Parasol à
Sainte-Rose (Est) pour tenter d’apercevoir la coulée. En fait, cette dernière n’était vraiment visible qu’un
peu plus loin au niveau du trajet de la coulée de juillet 2001. Il s’agit du seul point d’observation du
phénomène. Il est effet invisible du pas de Bellecombe et l’accès de l’enclos (la caldeira centrale du volcan)
reste interdit au public.
Le Piton de la Fournaise est entré en éruption samedi à 4 heures 30.
La lave s’échappait de trois puis de quatre fissures ouvertes sur le flanc Est du Dolomieu en direction du
Sud-Est.
Au fil des heures en effet, l’intensité du phénomène a régulièrement baissé. Depuis dimanche, seules deux
fissures sont encore actives. Un petit lac de lave s’était formé à proximité de l’une d’elles.
La dernière éruption du Piton de la Fournaise remonte à janvier 2002. La crise avait été violente. La lave
était sortie de l’enclos en traversant la RN 2 pour se jeter dans la mer. Sur son trajet, elle avait englouti le
site de la Vierge au Parasol. La statue avait pu être sauvée in extremis. La menace d’une fissure au niveau
du village de Bois Blanc avait ensuite plané par mesure de sécurité, le bourg avait même été évacué.
La catastrophe n’a pas eu lieu, le Piton de la Fournaise s’était brusquement rendormi.
La coulée de lave refroidie sur la rn2 avait empêché pendant des semaines toutes liaisons directes entre
les communes de Sainte-Rose et de Saint-Philippe distantes de quelques kilomètres. Pour rejoindre les
deux villes, il fallait effectuer un tour complet de l’île.

Le second souffle de la Fournaise

article paru le 30 novembre 2002

L’éruption qui a commencé au le Piton de la Fournaise le samedi 16 novembre
a connu un brusque regain d’activité depuis le vendredi 29 novembre. Le
trémor a doublé et une sismicité importante est actuellement enregistrée.

Le débit de la coulée de lave s’est renforcé et de nombreux bras s’échappent maintenant du dernier cône
toujours en activité (baptisé Piton Guanyin par les volcanologues). La roche en fusion déferlent des
Grandes pentes en direction de la route nationale 2. Le front actif de la coulée se trouvait samedi soir à
moins de 3 km de la voie de circulation reliant l’Est au Nord. La RN2 a été approchée de plus près jeudi.
Une coulée se situait à environ 900 mètres d’elle. Mais le feu liquide s’est finalement figé.
Le regain d’activité peut être significatif d’un second souffle pour le phénomène. Mais, paradoxalement il
peut aussi être annonciateur de la fin de l’éruption. «Si les séismes coupent l’alimentation en lave,
l’éruption sera terminée. Le même processus s’était déjà produit lors de l’éruption de janvier dernier. Le
flot de lave s’était brusquement tari après une série impressionnante de tremblements» souligne Thomas
Staudacher de l’observatoire volcanologique.

Après la mer, le silence

article paru le 7 décembre 2002

Depuis le mardi 3 décembre 2002, plus aucune lave ne s’écoule du piton
Guanyin. La deuxième éruption de l’année aura duré deux semaines,
traversant la route nationale 2 à deux reprises avant de plonger à la mer.

Avant de se rendormir, la Fournaise s’est offert un dernier show en traversant lundi après-midi 2 décembre
2002 la route nationale (reliant le Sud à l’Est), à 300 mètres au nord de la coulée qui avait déjà traversé la
voie de circulation le samedi 30 novembre.
La roche en fusion a ensuite avalé la forêt avant de plonger une nouvelle fois dans la mer. Quelques
heures plus tard, l’éruption prenait fin.
Mais l’observatoire volcanologique a continué de surveiller de près l’activité du volcan. La menace d’une
explosion au sommet du volcan a été en effet sérieusement envisagée par les scientifiques. Depuis
l’après-midi du vendredi 1er décembre, une sismicité intense avait été enregistrée à l’aplomb du sommet
du piton de la Fournaise. Autant de signes laissant craindre un effondrement d’une partie du massif
volcanique selon comme cela s’était passé lors de l’éruption de mars 1986. Par mesure de sécurité, le
survol de la Fournaise en avion, hélicoptère et ULM et l’accès de l’enclos (la caldeira centrale du volcan)
étaient restés interdits.
L’effondrement ne s’est finalement pas produit.

3ème jour d’éruption

article paru le 6 juin 2003

L'éruption se poursuit au piton de la Fournaise. Le volcan avait laissé
éclater sa colère le mercredi 4 5 juin 2003 vers 12 heures 20au niveau du
cratère Dolomieu. Retrouvez toutes les photos de l'éruption en cliquant sur la
rubrique "Volcan" ou dans la rubrique "Nouveautés" de la page d'accueil

Jeudi soir des fontaines de laves de 15 mètres de haut jaillissent de la bouche éruptive. La coulée de roche
en fusion se dirigeait vers le Nord sur environ 500 mètres de long et 300 mètres de large.
Malheureusement pour les admirateurs de la Fournaise, L'enclos, la caldeira centrale du volcan, demeure
interdit au public.. De plus, l’éruption n’est visible ni du Pas de Bellecombe, du piton de Bert, du Nez coupé
ou de la route nationale 2. Elle est en effet cantonnée à l’intérieur du cratère Dolomieu, à près de 2 500 m
d’altitude.


article paru le 7 juin 2003

La Fournaise s’est tue. L’éruption qui avait commencé le 4 juin 2003, s’est
brusquement affaiblie vendredi en fin d’après-midi. L’activité a complètement
cessé depuis. Retrouvez toutes les photos de cette éruption et des
précédentes colères en cliquant sur la rubrique «Volcan»

Reste à savoir si le volcan s’est rendormi pour un bon moment ou simplement assoupi comme cela avait
déjà été le cas le vendredi 30 mai. Après quelques heures de colère, la Fournaise s’était apaisée avant de
se réveiller à nouveau le mercredi 4 juin. D’où le maintien de l’interdiction d’accès au public de l’enclos, la
caldeira centrale du volcan.

article paru le 13 juin 2003

Pour la troisième fois en 15 jours, le Piton de la Fournaise est entré en
éruption ce vendredi 13 juin 2003 à 3 heures 08. Le phénomène se situe dans
le cratère Dolomieu. Retrouvez toutes les photos de l’éruption et celle des
des précédentes éruptions en cliquant dans la rubrique «Volcan» ou dans la
rubrique «Nouveautés » de la page d’accueil du site

Le Piton de la Fournaise semble prendre goût aux éruptions «coups de théâtre». En effet, la sismicité
importante qui avait été enregistrée les mardi 10 et mercredi 12 juin, s’était quasiment arrêtée dans la
journée du jeudi 12 juin.
Le trémor éruptif est ensuite apparu soudainement à 3 heures 08 dans la nuit de jeudi à vendredi sans
aucune crise sismique préalable. L’éruption se situe dans le cratère Dolomieu au même endroit que les
deux précédents phénomènes.
L’accès de l’enclos, la caldeira centrale du volcan, reste interdit au public. Le spectacle n’est visible ni du
Pas de Bellecombe ni de Piton Bois Vert. Aucun point d’observation situé sur les remparts de l’enclos ne
permet de voir le phénomène.
Rappelons que le volcan était entré en éruption pour quelques heures le vendredi 30 mai. Il s’était
rendormi avait de se réveiller brusquement le mercredi 4 juin et de s’assoupir à nouveau le vendredi 6
juin.


article paru le 13 juin 2003

Le Piton de la Fournaise est à nouveau entré en éruption ce vendredi 13 juin
2003 à 3 heures 08. Le phénomène se situerait dans la zone sommitale au
niveau du cratère Dolomieu. Imaz Press Réunion rendra compte de
l’éruption en images et en texte dès qu’il sera possible de survoler le
phénomène. Retrouvez toutes les photos des précédentes éruptions en
cliquant sur la rubrique «Volcan» de la page d’accueil du site

Le Piton de la Fournaise semble prendre goût aux éruptions «coups de théâtre». En effet, l’explosion s’est
produite dans la nuit de jeudi à vendredi sans qu’aucune sismicité n’ait été enregistrée dans la zone. Selon
les toutes repères observations des scientifiques de l’observatoire volcanologique de la Plaine des Cafres,
l'éruption s'est produite quasiment dans la même zone que le pécédent phénomène. Les volcanologues
sont en cours de localisation précise du site.
L’accès de l’enclos, la caldeira centrale du volcan, reste interdit au public.
Rappelons que le volcan était entré en éruption pour quelques heures le vendredi 30 mai. Il s’était
rendormi avait de se réveiller brusquement le mercredi 4 juin et de s’assoupir à nouveau le vendredi 6
juin.
article paru le 15 juin 2003

Le Piton de la Fournaise ne crache plus de feu liquide depuis ce dimanche 15
juin 2003 6 heures de matin. La probabilité d’une reprise de l’activité
dans les prochains jours n’est pas exclue par les volcanologues. En
attendant Imaz Press Réunion vous propose un vol de nuit au-dessus de la
Fournaise. Retrouvez toutes les photos de cette éruption et celles des
précédentes éruptions en cliquant dans la rubrique «Volcan»

48 heures, c’est le temps qu’aura duré l’éruption du Piton de la Fournaise. Plus aucune sismicité n’a été
enregistrée par les appareils de l’observatoire volcanologique de la Plaine des Cafres depuis 6 heures ce
dimanche. Le volcan s’était brusquement mis en colère le vendredi 13 juin à 3 heures 08. L’explosion
s’était produite dans le cratère Dolomieu au même endroit que les deux précédents phénomènes.
Rappelons en effet, que le volcan était entré en éruption pour quelques heures le vendredi 30 mai. Il s’était
rendormi avait de se réveiller brusquement le mercredi 4 juin et de s’assoupir à nouveau le vendredi 6
juin.
Le même schéma pourrait se reproduire cette fois encore. Les scientifiques de l’observatoire
volcanologique n’excluent pas une nouvelle colère dans les prochains jours.



Le volcan, très actif depuis quelques mois est à nouveau entré en éruption
dans la nuit du vendredi 22 août au samedi 23 août 2003. La fissure
principale se situe à moins de 100 mètres à l’Est du Kapor sur le flanc
Nord du piton de la Fournaise

La crise sismique a commencé vendredi à 18 heures 48. Tout est ensuite allé très vite. À 21
heures 10 une fissure éruptive s’ouvrait au niveau du cratère Bory. À 22 heures, une deuxième
fissure prenait naissance à mi-pente. Vers 0 heures à l’Est du Kapor une autre faille se créait.
À 8 heures ce samedi 23 août, seule cette troisième fissure était encore active. Les deux autres
se sont presque complètement tues. La coulée de lave provenait du flanc du Kapor se dirige vers
la l’Est en direction de plaine des Osmondes.



L’éruption se poursuit au volcan. Le
spectacle a commencé dans la nuit du
vendredi 22 août au samedi 23 août
2003. , Seule la fissure du Kapor est
active. L’enclos est fermé au public,
mais le spectacle est visible du Pas de
Bellecombe. Pour ceux qui n’ont pas
pu se rendre sur place, Imaz Press
Réunion a réalisé une nouvelle série
d’images dans la nuit de samedi à
dimanche

Rappelons qu’à 21 heures 10 vendredi, une fissure éruptive s’ouvrait au niveau du cratère Bory.
À 22 heures, une deuxième fissure prenait naissance à mi-pente. Vers 0 heures à l’Est du Kapor
une autre faille se créait. Elle est la seule à être encore active. La coulée de lave se dirige vers la
l’Est en direction de plaine des Osmondes.


Un jeune randonneur d’une vingtaine d’années a trouvé la mort au Piton de
la Fournaise vendredi soir 28 août 2003. Le malheureux est tombé dans
une fissure et n’a pas survécu à la chaleur et aux gaz dégagée par la
lave. Le volcan s’est arrêté de couler peu de temps après ...

Selon les personnes présentes sur place, l’enclos – la caldeira centrale du volcan -, est ouvert au
public depuis le mardi 26 août -, le jeune homme a voulu se rapprocher au plus près l’éruption
pour faire des photos. Vers 21 heures, il est monté sur le cône qui s’est récemment formé au
niveau du Kapor.
La croûte de lave à peine refroidie a cédé sous son poids. Le malheureux a fait une chute de 6 ou
7 mètres. Des témoins ont essayé en vain de lui venir en aide. Ils ont pu discuter avec le jeune
homme. Il leur a dit qu’il faisait très chaud dans la crevasse. Les secours ont été alertés par un
stagiaire de l’observatoire volcanologique.
Ils sont intervenus rapidement, mais malgré tous leurs efforts ils ne sont pas parvenus à le
sauver. La chaleur importante, il faisait plus de 270 degrés dans la fissure, et les émanations de
gaz toxiques ont lourdement compliqué la tâche des sauveteurs.
Le jeune homme n’a pas survécu. Son corps carbonisé a été retiré de la fissure au petit matin ce
jeudi.
En parallèle de ce drame, l’éruption s’est brusquement arrêtée mercredi soir vers 22 heures. Elle
avait commencé dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 août.



Le jeune randonneur qui s’est tué au volcan le mercredi 27 août 2003 était
âgé de 22 ans et était étudiant. Le malheureux est tombé dans une
fissure où la température s'élevait à 260 degrés ...

La victime «est probablement décédé quelques minutes après être tombée» a estimé le préfet
Gonthier Friederici, dans la conférence de presse qu’il a tenu jeudi 28 août en compagnie du
procureur de la République, du colonel de la gendarmerie et du colonel des pompiers.
Selon les témoins présents sur place lors du drame – l’enclos a été rouvert au public mardi matin
-, le jeune homme a voulu se rapprocher au plus près l’éruption pour faire des photos. Vers 20
heures 30, il est monté sur le cône qui s’est récemment formé au niveau du cratère Kapor. La
croûte de lave à peine refroidie a cédé sous son poids. Le malheureux a fait une chute de 6 ou 7
mètres dans une faille rocheuse à l’intérieur de laquelle la température a par la suite été
mesurée à 260°.
Des témoins ont essayé en vain de lui venir en aide. Ils ont pu discuter avec le jeune homme. Il
leur a dit qu’il faisait très chaud dans la crevasse. Les secours ont été alertés par un stagiaire de
l’observatoire volcanologique.

Transport en hélicoptère impossible

La nuit rendant impossible tout transport en hélicoptère, c’est en en voiture puis à pied que les
pompiers, une équipe du SMUR de Saint-Pierre et des hommes du Peloton de gendarmerie de
haute montagne se sont rendus sur les lieux du drame.
Malgré tous leurs efforts, ils ne sont pas parvenus à le sauver. La chaleur importante et les
émanations de gaz toxiques ont lourdement compliqué la tâche des sauveteurs Le corps calciné
du jeune homme a été retiré de la fissure au petit matin jeudi après 5 heures d’efforts.
L'enquête ouverte par le Parquet devra déterminer si la victime se trouvait au-delà de la zone
d'observation délimitée par l’ONF et les gendarmes ou si ce dispositif de sécurité était insuffisant.
Dans sa conférence de presse, le préfet a précisé qu’en cas de nouvelle éruption, ce drame
n’empêchera pas l’ouverture de l’enclos au public dans les limites de la réglementation en
matière de sécurité. «Il n’est pas dans notre esprit de priver les Réunionnais de leur volcan»
disait-il en substance. Hormis la disparition d’un randonneur en 2000 jamais retrouvé à ce jour, il
s’agit du premier accident de ce type sur le site du volcan.



La colère du Piton de la Fournaise a été courte. Le volcan de La Réunion
est entré en éruption le mardi 30 septembre 2003 à 23 heures 25 et
s’est rendormi le mercredi 1er octobre à 12 heures.


La fissure qui s’est ouverte sur le flanc Sud du Dolomieu dans la nuit de mardi à mercredi n’a
jamais été très active. L’activité sismique, forte avant l’explosion, s’est rapidement calmée. Les
projections de lave sont restées faibles tout au long de cette éruption éclair.
Très actif cette l’année, le Piton de la Fournaise s’est réveillé le 30 mai, les 4, 13 et 21 juin et le
22 août. Cette dernière éruption avait été endeuillée par la mort d’un jeune randonneur tombé
dans une fissure éruptive encore brûlante.



Le Piton de la Fournaise est entré en éruption mardi 30 septembre 2003 à
23 heures 25. Une fissure s’est ouverte sur le flanc Sud du Dolomieu.
La préfecture a immédiatement interdit l’accès de l’enclos, la caldeira
centrale du volcan, au public. Imaz Press mettra en ligne les photos de
cette nouvelle éruption dès que le survol du phénomène sera possible


La crise sismique a commencé mardi à 22 heures 15. La lave jaillissait en surface à peine une
heure plus tard ouvrant une fissure au Sud-sud-Est du Dolomieu. Une équipe de l’observatoire
volcanologique de la Plaine des Cafres s’est rendue sur le site mercredi au lever du jour pour
localiser avec précision la bouche éruptive.
Très actif cette l’année, le Piton de la Fournaise s’est réveillé le 30 mai, les 4, 13 et 21 juin et le
22 août. Cette dernière éruption avait été endeuillée par la mort d’un jeune randonneur tombé
dans une fissure éruptive encore brûlante.

Menace d’effondrement au Dolomieu, article paru le 30 octobre 2003

Fragilisé par les dernières éruptions, le sommet du Dolomieu, le cratère
principal du Piton de la Fournaise, présente des signes inquiétants
d’instabilité. Des éboulis se sont produits sur les bords de la paroi. Un
effondrement important avec des risques de projection n’est pas à
exclure.

Depuis quelques jours, d’importants blocs de pierre se détachent régulièrement des bords du
cratère rendant toute la zone du sommet très dangereuse pour les randonneurs. L’enclos a donc
été fermé au public. Le survol en hélicoptère a été interdit en raison des risques de projections
de roches en cas d’effondrement massif.
Ce sont les éruptions de ces derniers mois qui ont fragilisé le Dolomieu.

La Fournaise tremble,article paru le 7 novembre 2003

Le piton de la Fournaise nous prépare-t-il une nouvelle éruption ?
Depuis ce jeudi 6 novembre 2003, tous les signes semblent l’indiquer.
Des séismes ont été enregistrés. L’alerte 1 a été déclenchée par la
préfecture et l’enclos reste fermé au public

Jeudi matin, l’observatoire volcanologique a enregistré une crise sismique.
Aussitôt, la préfecture a déclenché l’alerte 1. L’enclos demeure ainsi interdit au public. Il a été
fermé le 29 octobre, à la suite d’une augmentation brutale de la sismicité et d’éboulements des
parois du cratère Dolomieu.
Depuis, les scientifiques sont sur leurs gardes, guettant les prémices d’une nouvelle éruption.
Celle-ci semble peu à peu se confirmer.

L’enclos est ouvert article paru le 13 novembre 2003

L’accès à l’enclos, la caldeira centrale du volcan, est à accessible au public à
compter du jeudi 13 novembre 2003, 6 heures. Il était fermé depuis
plusieurs semaines suite aux importants séismes enregistrés sur le site

Dans un communiqué rendu public mercredi, la préfecture annonce qu’une zone d’observation a
été délimitée sur le bord du cratère Dolomieu entre la Soufrière et le Bory. L’accès à cette zone
s’effectue à partir du Pas de Bellecombe par les sentiers balisés du cratère de la Soufrière et du Bory.
Il est bien sûr fortement recommandé de ne pas quitter ces sentiers balisés, de ne pas aller
au-delà de la Soufrière vers l’Est et du Bory vers le Sud ainsi que de ne pas s’approcher des
bords du Dolomieu.
En effet, les différentes éruptions de cette année et les effondrements importants de ces
derniers jours ont encore fragilisé les parois et le plancher du cratère où les risques
d’éboulements sont toujours bien réels.
La préfecture rappelle à ce propos que l’accès à l’intérieur du cratère Dolomieu est formellement
interdit.


Piton de la Fournaise Nouvelle colère article paru le 8 décembre 2003

Le Piton de la Fournaise est entré en éruption ce dimanche 7 décembre
2003 à 15 heures 32. L’explosion a été précédée par une violence crise sismique

L’éruption s’est produite dans le Dolomieu, mais les mauvaises conditions météorologiques n’ont
pas permis aux scientifiques de l’observatoire volcanologique de la Plaine de Cafres de localiser
la coulée de lave avec précision.
L’accès à l’enclos, la caldeira centrale du volcan a été immédiatement interdit au public et pour le
moment le phénomène n’est pas visible du Pas de Bellecombe.
Le volcan de La Réunion s’était brièvement réveillé le mardi 30 septembre 2003 à 23 heures 25
et s’est rendormi le mercredi 1er octobre à 12 heures.

merci au http://www.ipreunion.com/

Éruption en mai 2004, lors de notre voyage ...

Éruption volcanique le 2 avril 2007.

Deux bouches éruptives s'éaient ouvertes au pied du rempart du Tremblet (Saint-Philippe).Déferlant à gros bouillons la lave avait ensuite très rapidement coupé la RN2 pour se jeter dans la mer. Le petit village du Tremblet avait été menacé et une évacuation avait même été envisagée. Cela n'avait finalement pas été nécessaire. Cette éruption majeure avait par contre changé la configuration du Dolomieu, le cratère principal de la Fournaise. Conséquence des milliers de séismes qui l'avaient agité, son plancher s'est affaissé de plus de 300 mètres le vendredi 6 avril. Au cours de cette éruption, la Fournaise avait déversé des milliers de m3 de lave (Voir les éruptions précédentes en images).

Éruption de la Fournaise en date de décembre 2010 avait duré quelques jours. Depuis, malgré quelques signes d'agitation notamment en janvier et février 2011, la Fournaise ne s'était plus réveillée. Cela jusqu'au début de ce mois de juin 2014 où de nombreux séismes ont commencé à être enregistrés. L'activité sismique avait d'ailleurs conduit la préfecture à placer la Fournaise en vigilance volcanique le jeudi 12 juin. Le lendemain, l'accès du public à la partie haute de l'enclos avait été en partie restreinte. Depuis le volcan ne s'était plus calmé et il a donc fini par totalement se réveiller.

Le Piton de la Fournaise est entré en éruption samedi 21 juin 2014 à 1 heure 35 am. Le phénomène a lieu sur le flanc est-sud-est du cône central. À 8 heures, le trémor avait baissé d'intensité, mais le phénomène se poursuit, note l'observatoire volcanologique. Depuis 2 heures du matin, sur décision de la préfecture, l'accès à la partie haute de l'enclos est interdite au public, que ce soit depuis le sentier du Pas de Bellecombe ou depuis tout autre sentier. Le poser d'hélicoptère dans la zone du volcan est interdit jusqu'à nouvel avis. "Une reconnaissance plus complète aura lieu ultérieurement" afin de situer avec précision le lieu de l'éruption, indique la préfecture. Le phénomène est visible depuis l'Anse des Cascades (Sainte-Rose) et sur le sentier menant au Piton de Bert (une heure et demie de marche).

 

Population : 743 981 habitants (estimation 2002)br> Densité :296.41 hab./km²
Superficie :2 510 km²
Capitale :Saint Denis
Principales villes :
Saint Paul, Saint Pierre, Le Tampon, Saint Louis, Le
Port, Saint Benoit, Saint André, Saint Joseph
Point culminant :Piton des Neiges 3 069 m.
Monnaie :Euro
Langue(s) parlée(s) :Réunionnais, Français
Langue(s) officielle(s) :Français
Fête nationale :14 juillet et La fête locale CAFRE " le 20 Décembre"
Statut :Département français d'outre-mer

 

 

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